L'HTA est la première maladie chronique à travers le monde (HAS). En France, on estime à 12 millions le nombre de personnes présentant une HTA. Un hypertendu sur 2 serait mal contrôlé et 1 personne sur 5 n'est pas traitée.
La physiopathologie de l'HTA est mal connue ; elle fait intervenir des facteurs individuels et génétiques, mais également environnementaux. Le mode de vie influence la survenue d'une HTA (consommation de sel, stress, sédentarité). Une HTA mal contrôlée est un facteur de risque majeur de maladie cardiovasculaire. Ce risque augmente en présence d'une obésité ou d'un diabète.
L'objectif du traitement médicamenteux est d'abaisser la PA à des valeurs inférieures à 140/90 mm de Hg.
L'HTA peut également être secondaire à la prise de médicaments, à une pathologie rénale ou à un problème endocrinien (Cushing). Une HTA secondaire doit être recherchée chez les sujets jeunes ou lorsque les valeurs sont d'emblée très élevées (180/110 mm de Hg).
Un peu de physiopathologie
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Publié le 25/10/2018
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3468
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