Contre-indications absolues, en dehors de la grossesse et de l’allaitementLes bêtabloquants ne doivent pas être utilisés en cas de bradycardie et de blocs auriculo-ventriculaires, de formes graves d’asthme, de bronchite chronique, d’artérite et de phénomène de Raynaud.Les antialdostérones sont contre-indiqués en cas d’hyperkaliémie.Effets indésirablesD’une manière générale, tous les antihypertenseurs exposent à un risque d’hypotension orthostatique, dose dépendant. Et sont susceptibles d’induire ou d’aggraver une dysfonction érectile (surtout après 65 ans) ; une situation néanmoins peu fréquente… qui peut d’ailleurs être parfois améliorée par les IEC/ARA2.- Alphabloquants : vertiges, hypotension orthostatique, rétention sodée, tachycardie, palpitations (d’origine réflexe), troubles digestifs, incontinence urinaire.- Bêtabloquants : aggravation d’une insuffisance cardiaque (contre-indication relative), d’un trouble du rythme, d’une artérite et d’une maladie asthmatique. Refroidissement des extrémités, troubles métaboliques (augmentation des triglycérides, de la cholestérolémie, majoration de l’hypoglycémie chez les diabétiques).- Diurétiques : risque d’hypokaliémie, sauf pour les anti-aldostérones (hyperkaliémie), hyponatrémie, nausées, douleurs abdominales, prurit.- Inhibiteurs calciques : rougeur de la face, vertiges, œdèmes des membres inférieurs, tachycardie réactionnelle, bradycardie, hyperplasie gingivale (surtout avec la nifédipine).- Inhibiteurs de l’enzyme de conversion/antagonistes de l’angiotensine II : toux de type irritatif sans expectoration (surtout IEC), dysgueusie (surtout captopril), hyperkaliémie (attention en cas de supplémentation potassique ou d’insuffisance rénale), réactions d’hypersensibilité (urticaire, œdème de Quincke).- Antihypertenseurs centraux : somnolence, sécheresse buccale, syndrome dépressif, troubles anxieux, baisse de la libido/difficultés érectiles.Les interactions médicamenteuses- Antihypertenseurs centraux et antidépresseurs imipraminiques : risque d’inhibition de l’effet antihypertenseur, de troubles de l’automatisme cardiaque avec le diltiazem et le vérapamil.- Bêtabloquants et antidépresseurs imipraminiques : risque d’hypotension orthostatique.- Alphabloquants : risque majoré d’hypotension orthostatique en cas d’association avec un autre type d’antihypertenseur (ainsi qu’avec un inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5), très majoré en cas d’association à un alphabloquant à visée urologique (hypertrophie bénigne de la prostate).- Inhibiteurs calciques : attention en cas d’association à un autre vasodilatateur.- IEC, ARA2 et diurétiques : risque d’insuffisance rénale aiguë chez les patients à risque (sujet âgé, déshydratation, altération de la fonction rénale) avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens (diminution de la synthèse des prostaglandines rénales). Risque d’hyperkaliémie en cas d’association aux diurétiques distaux (ex : spironolactone, amiloride, triamtérène).
Vigilance requise !
Publié le 07/05/2021
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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