Si, à forte dose (Dépo-Provera, Nexplanon, cf. plus bas), les progestatifs bloquent l’ovulation comme avec un COC, ils entraînent, à faible dose (Cérazette et génériques, Microval), un épaississement des sécrétions du col : cet effet dure 27 heures, d’où la nécessité de prendre ces micro-pilules (≠ « minipilule » estroprogestative) tous les jours à la même heure (le retard n’excédera pas 3 heures). Exposant à des troubles du cycle, à de petites pertes sanguines en dehors des règles (spotting), à des douleurs mammaires (mastodynies) et pelviennes, ces pilules sont privilégiées en cas de contre-indication vasculaire, cardiaque et/ou métabolique aux estroprogestatifs.
Les progestatifs isolés exposent à un risque de prise de poids (rétention hydrosodée), à l’aggravation d’une insuffisance veineuse ainsi qu’à des dysménorrhées et des aménorrhées. Ils n’induisent par contre pas de risque métabolique spécifique et leur administration n’impose pas de surveillance biologique.
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