Les méthodes contraceptives fédèrent l’ensemble des techniques permettant de contrôler la fécondité et de profiter ainsi d’une sexualité assumée sans craindre une conception non désirée. En France, environ 75 % des femmes en âge de procréer ont recours à un moyen contraceptif, et 46 % d’entre elles utilisent une « pilule » par voie orale. La technique de contraception idéale, qui devrait être facile à mettre en œuvre, peu contraignante, sécurisée, la plus efficace possible et réversible rapidement, n’existe pas : chaque stratégie a ses propres avantages et inconvénients. Hormis les méthodes dites « naturelles », basées sur l’abstinence ou le retrait, et la stérilisation irréversible par un geste chirurgical (technique non évoquée ici), il est classique de distinguer des techniques contraceptives visant à empêcher l’ovulation (contraception hormonale estroprogestative, dite combinée, ou seulement progestative) ou la nidation (DIU ou « stérilets », pilules « du lendemain » réalisant une contraception d’urgence), à détruire les spermatozoïdes (spermicides), à les empêcher d’atteindre les ovules pour les féconder (méthodes « barrières » : préservatifs masculin ou féminin, diaphragme, cape, progestatifs épaississant la glaire endocervicale).
Leur efficacité se quantifie par l’indice de Pearl, du nom du biologiste américain Raymond Pearl (1879-1940) qui l’introduisit en 1933. Cet indice théorique est égal au pourcentage de grossesses accidentelles pendant un an d'utilisation de la méthode (ainsi, un indice de 2 signifie que 2 % des femmes recourant à la méthode analysée pendant un an ont été fécondées).
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