Patchs, émetteurs, bracelets

De drôles de remèdes contre les piqueurs

Publié le 29/05/2012

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« Je veux un antimoustique naturel », « ma fille n’appliquera pas ce répulsif tous les jours », « je ne veux pas appliquer de produit antimoustique sur ma peau »... Autant de demandes qui peuvent désormais trouver des réponses. Car les alternatives au traditionnel spray existent. En voici quelques-unes.

Les alternatives aux lotions et aux sprays existent pour éloigner les gêneurs
Crédit photo : bsip

Le bracelet

Il existe de multiples bracelets antimoustiques qui s’accrochent à l’aide d’un velcro ou d’un bouton. Leur durée d’efficacité est difficile à déterminer précisément (humidité, chaleur…) mais leur avantage est leur facilité d’utilisation qui peut être garante d’une meilleure « observance ». Certains sont directement imprégnés d’huiles essentielles répulsives. Ainsi le bracelet Mousticare est à base de géraniol qui diffuse sur la peau via le sébum et lui confère une activité au bout d’une heure de port. Il est à changer au plus tard au bout de deux mois. Le bracelet Pharmavoyage contient aussi du géraniol et est efficace 3 à 4 semaines. Son action répulsive étant active jusqu’à un mètre, il est conseillé d’en porter deux : un au poignet et un à la cheville. Le bracelet Bugchaser contient un mélange d’huiles essentielles et peut être efficace jusqu’à 15 jours.

D’autres dispositifs s’accompagnent de plaquettes à insérer dans le bracelet. Par exemple, le bracelet Para’Kito est fourni avec deux plaquettes à base d’huile essentielle de lavande efficace 15 jours chacune. Le bracelet Manouka kameleo est à imprégner avec des doses d’insecticide (IR3535) et est efficace jusqu’à 10 jours. L’âge minimum à respecter dépend de chaque bracelet.

Le patch

Pour répondre aux demandes des parents qui souhaitent une protection contre les moustiques pour leur bébé, Moustifluid a ajouté des patchs à sa gamme d’antimoustiques. Ils sont formulés à partir de microcapsules contenant de l’extrait de tomate sauvage et de l’huile essentielle d’Eucalyptus citriodora. Il est conseillé de poser deux ou trois patchs sur le landau, la poussette ou près du lit de bébé (en veillant à les poser hors de portée de l’enfant), en sachant que son efficacité ne dépasse pas 1 mètre. Leur durée d’action est estimée à 4 à 6 heures. Utilisés chez l’adulte, ils peuvent être posés sur la peau, en pressant pour libérer le principe actif (toutes les demi-heures pour optimiser l’activité).

Le diffuseur électrique

Les diffuseurs électriques rencontrent aussi un certain succès. Ainsi, on retrouve le diffuseur cinq sur cinq à base d’esbiothrine (liquide ou tablette) ou encore le diffuseur Moustikologne à base d’esbiothrine (liquide et plaquettes).

Les huiles essentielles

Outre la classique huile essentielle de citronnelle ou les complexes d’huiles essentielles (Puressentiel antimoustique, Sanoflore…), la boule antimoustiques Manouka est une boule à accrocher à l’intérieur ou à l’extérieur. Elle permet l’évaporation d’huiles essentielles répulsives sur un rayon de deux mètres.

Des réponses existent donc à des demandes un peu atypiques, mais attention : la plupart de ces solutions n’ont pas fait la preuve de leur efficacité parfaite et sont à réserver aux moustiques inoffensifs des zones tempérées. Il est important de prévenir les voyageurs qu’elles ne peuvent pas se substituer à celles qui répondent aux recommandations des autorités sanitaires dans les zones à risque (antipaludéen, insecticide, moustiquaire, imprégnation des vêtements...) !

› CÉLINE LONGEARD