La symptomatologie clinique étant peu spécifique, le diagnostic doit être confirmé par le diagnostic virologique qui se fait par prélèvement sanguin (sérodiagnostic le plus souvent). Celui-ci est également utile pour mettre en place les systèmes de surveillance afin de lancer l’alerte et renforcer les moyens de lutte anti vectoriels.
Quels sont différents protocoles ?
Le choix des examens de diagnostic biologique dépend du délai par rapport à la date de début des signes (J0). Le diagnostic direct est réservé aux stades précoces de la maladie (en pratique la première semaine après le début des symptômes) avec pour méthodes la détection du virus, de son génome ou d’antigènes viraux. La détection du génome du virus par la technique RT-PCR (Reverse Transcriptase-Polymerase Chain Reaction) nécessite l’extraction et l’amplification spécifique et l’identification des acides nucléiques viraux. La RT-PCR est désormais inscrite à la nomenclature des actes de biologie médicale, elle est réalisable jusqu’au 7e jour suivant l’apparition des symptômes Les tests utilisés pour la détection de l’antigène NS1, rapides et réalisables dans la plupart des laboratoires, permettent la mise en évidence de l’antigène NS1 dans le sérum des patients du 1er au 5e jour après l’apparition des signes cliniques, un test AgNS1 négatif doit être confirmé par RT-PCR et/ou sérologie. Le diagnostic tardif (à partir du 5e jour) est un diagnostic indirect basé sur la détection d’anticorps IgM et/ou IgG. Un résultat IgM positif isolé manque de spécificité et nécessite d’être confirmé par un deuxième prélèvement, au plus tôt dix jours après le premier. Entre J5 et J7, les tests directs et indirects doivent être pratiqués de concert :
J0 à J5 : RT-PCR seule ;
J5 à J7 inclus : RT-PCR et sérologie ;
Après J7 : sérologie seule.
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