Plus vite les symptômes seront pris en charge, mieux la rhinite allergique sera contenue.
Lavage de nez.
Pour évacuer les sécrétions et augmenter l’activité ciliaire, commencer par un lavage de nez à l’aide de sérum physiologique ou d’une solution isotonique d’eau de mer (Stérimar, Physiomer, Fluimer, Humer, Prorhinel…) ou d’eau de mer enrichie en manganèse qui renforce la muqueuse nasale contre les agents allergènes (de type Stérimar manganèse). Si le nez est bouché, une solution hypertonique peut être proposée momentanément.
Traitements oraux.
Les antihistaminiques H1 sont des antagonistes des récepteurs H1 de l’histamine. Ceux de deuxième génération engendrent moins d’effets sédatifs et moins d’effets anticholinergiques. Ils s’administrent en une prise par jour : parmi les médicaments pouvant être conseillés à l’officine, on retrouve la cétirizine ou la loratadine. Ils agissent sur l’écoulement nasal, les éternuements, le prurit et un peu moins sur l’obstruction nasale. Ils sont bien tolérés et peu sédatifs.
La pseudoéphédrine est un vasoconstricteur qui agit sur l’obstruction nasale. En raison de son activité sympathomimétique, ses effets indésirables sont nombreux : hypertension artérielle, agitation, insomnie, palpitations, céphalées… Attention aussi aux contre-indications et interactions médicamenteuses.
Traitements locaux.
Les corticoïdes locaux, par leur action antiinflammatoire, agissent sur la rhinorrhée, les éternuements et l’obstruction nasale. Humex rhume des foins est un médicament conseil à base de béclométasone : après un mouchage soigneux, il se pulvérise 4 fois par jour. Prévenir le patient que l’effet n’est pas immédiat : il faut quelques jours pour obtenir l’efficacité maximale du traitement. Il peut provoquer une irritation ou un assèchement du nez, un épistaxis. Le risque d’effets systémiques est limité mais non exclu.
Le cromoglycate de sodium empêche la libération des médiateurs par stabilisation de la membrane du mastocyte. Il est efficace au bout de quelques jours (Alairgix rhinite allergique solution pour pulvérisation nasale, Cromorhinol…).
Si une conjonctivite allergique est associée au rhume des foins, conseiller un lavage oculaire suivi de l’administration d’un collyre antihistaminique H1 (Allergiflash…) ou à base de cromoglycate de sodium (Ophtacalm, Humex conjonctivite allergique…). Pour éviter l’effet allergisant des conservateurs (comme le chlorure de benzalkonium), opter pour des collyres en unidoses ou sans conservateur.
Oligothérapie.
Le manganèse est utilisé pour ses propriétés de renforcement de la muqueuse nasale contre les agents allergènes (Granions manganèse, Oligosol manganèse…).
Aromathérapie.
Pendant la période d’allergie au pollen, conseiller l’huile essentielle de camomille noble.
Homéopathie.
Il est possible d’utiliser pendant la période d’allergie Pollen 15 CH et Poumon histamine 15 CH à raison de 5 granules de chaque matin et soir.
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Françoise Amouroux
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