Impensable de concevoir aujourd’hui le paysage officinal sans les sociétés d’exercice libéral (SEL) et son outil indissociable, les sociétés de participations financières de professions libérales (SPFPL), les holdings autorisées depuis 2013. On comptait respectivement 8 053 et 479 de ces structures à fin 2014.
Une trentaine de professions libérales profitent de ce statut mis en place par la loi du 31 décembre 1990. Mais pour aucune, la SEL n’est autant bénéfique à la relève de la profession que pour les pharmaciens. Car, la SEL est devenue aujourd’hui le premier outil utilisé par les jeunes pour réaliser leur rêve de titularisation.
Ceci d’autant plus que déjà attrayante par une fiscalité « version light », la SEL a gagné en souplesse. Le décret du 6 juin 2013 permet désormais à un jeune adjoint d’acquérir une officine en rachetant progressivement les parts de son titulaire. Une fois à la retraite, ce dernier pourra garder des parts minoritaires pendant dix ans, et un œil sur l’œuvre de sa vie. La SEL dope ainsi un marché des transactions atone et constitue la voie royale de l’installation au point de devenir (sans doute) le statut juridique majoritaire des officines dans quatre ans.
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