Les Alpes Maritimes, en « zones de desserte ».
POUR caractériser au mieux le niveau de cohérence entre effectif de population et équipement en pharmacie, on a adopté une découpe dite « zone de desserte ». On rappelle que ces zones de desserte ont été constituées par la DDASS en vue de regrouper autour d’une commune bénéficiant d’une pharmacie, un certain nombre de communes situées dans sa zone d’attraction et regroupant un minimum de 2 500 habitants.
Le département compte ainsi 28 zones de desserte disposant d’une pharmacie. Par ailleurs, les communes importantes représentant une population de 5 000 habitants ou plus figurent sur la carte avec l’indication du nombre de pharmacies dont elle dispose. Ainsi, à Nice se trouvent rattachées 3 communes, la population correspondante ayant conduit à déterminer le nombre réglementaire de pharmacies.
Des disparités de niveau d’équipement.
La ville de Nice, y compris les trois communes rattachées, représente une population de 347 075 en 1999 et 351 334 habitants en 2006 avec un effectif de pharmacies de 180 (soit un accroissement moyen annuel de l’ordre de 0,2 %), soit une pharmacie pour 1944 habitants en 2006.
Autre interprétation de ce chiffre : en divisant la population en 2006 de Nice, avec ses trois communes de rattachement, par la norme de 2 500 habitants, on arrive à un effectif réglementaire de pharmacies de 140, inférieur de 40 unités à l’effectif réel, d’où un excédent théorique de 40 pharmacies.
La carte en dégradé, soit de vert soit de rouge, indique par zone de desserte le nombre de pharmacies en déficit (vert) ou en excédent (rouge). Les quatre communes les plus importantes du département, Antibes, Cannes, Menton et Nice se distinguent par un excédent d’officines. Excédent trouvant une part importante de justification par le poids de leurs flux touristiques. Alors, que la commune de Grasse se trouve déficitaire.
La carte en dégradé de rouge visualise le potentiel de demande « médicament » par pharmacie.
Le chiffre d’affaires par pharmacie d’une zone de desserte à l’autre, hors les grandes villes, varie considérablement de 0,3 million d’euros (Isola) à 4,3 millions d’euros (La Turbie), alors que par définition les zones de desserte comportent des populations voisines de l’ordre de 2 500 habitants.
On ne s’étonnera pas du constat que les zones à faible potentiel par pharmacie sont, pour une bonne part également, celle ayant un excédent d’officines.
Densité médicale et densité officinale.
La communauté d’agglomération de Nice compte 24 communes avec 512 160 habitants en 2006, soit 47,7 % de la population du département (Alpes-Maritimes).
Le graphique en nuage de points (un point par commune) met en évidence la relation entre densité médicale et densité officinale. On voit :
- L’amplitude des écarts de densité officinale d’une commune à l’autre, Saint-Jean-Cap-Ferrat se distinguant avec 1 officine pour 1 000 habitants.
- La densité médicale (généralistes) varie considérablement, de 1 médecin pour 3 000 habitants (La Gaude) à 1 médecin pour 550 habitants (Falicon).
- Les communes se répartissent pour respectivement 1/3 et 2/3 en dessous et au-dessus de la moyenne nationale, de 2,61 médecins généralistes pour une pharmacie.
- La ville de Nice comparée à la France entière bénéficie d’une densité médicale par habitant supérieure de 32 % contre 29 % pour ce qui est de la densité officinale.
- Pour la communauté d’agglomération hors Nice, la densité médicale est de 3,8 % au-dessus de la moyenne nationale, alors que la densité officinale lui est inférieure de 13 %.
- Si on se réfère à l’échelon départemental le taux d’équipement officinal se situe à 10 % au-dessus de la moyenne nationale contre 24 % pour la densité médicale.
On ne s’étonnera pas de la forte incidence globale de la présence des prescripteurs sur la présence officinale. Les écarts observés entre les deux densités montrent le risque consistant à déduire le niveau de la demande locale en médicament de la densité des prescripteurs.
Les « zones de chalandise » des médecins et des officines obéissent en effet, à des mécanismes forts différents.
N’hésitez pas à appeler EMS au 01.41.02.98.28 .qui répondra gracieusement à toutes vos questions pour une meilleure utilisation de ces informations ou toutes informations complémentaires.
Voici la prochaine ville retenue pour notre page géopharmacie : ________. Mais peut-être avez-vous une suggestion à nous faire (autres villes, contenu et forme de la rubrique…). La ou les pharmacies dont la suggestion a été retenue recevront un zoom plus précis de la ville.
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