Panorama du paysage officinal : perspectives a 3 ans
10 heures-11 heures
Salle 1
Présenté par : ESC Toulouse.
Si le début de la décennie a été plutôt favorable à l’économie de la pharmacie, la rupture constatée depuis 2006 impacte fortement le paysage pharmaceutique : diminution du nombre d’officines, écart croissant de performances commerciales et économiques, vieillissement de la population officinale, diminution du turnover, développement des S.E.L., tension croissante avec les fournisseurs…
Tous ces éléments préfigurent une recomposition en profondeur du paysage pharmaceutique dont certains sauront tirer profit et d’autres seront les victimes. L’activité officinale traverse actuellement une période de turbulence. En effet, la rentabilité diminue un peu plus chaque année mettant en péril le modèle actuel. La volonté durable de limiter les dépenses de santé publique et les nouvelles missions de la loi HPST imposent aux officinaux de s’adapter à ce nouvel environnement. L’objectif de ce rendez-vous est de faire un point sur :
- La situation économique au premier trimestre 2009 ;
- Les limites des structures actuelles du réseau officinal ;
- Les freins et les attentes des pharmaciens ;
- Les évolutions d’organisations possibles à moyen terme.
Les membres du groupe de recherche sont : Émir Berkane, affaires réglementaires ; Sonia Coralin, chef de produit junior ; Benjamin Savignac, cadre commercial. Étude réalisée sous la responsabilité de Françoise Le
Deist, professeur à l’ESC Toulouse et du Dr Michel Laspougeas, président du Conseil Régional de l’Ordre des pharmaciens de Midi-Pyrénées.
Migraine : comment éviter la prise de tête ?
10 heures-11 heures
Salle 2
Présenté par : CHU de Nice
Les objectifs de cette présentation seront de :
- rappeler les recommandations de la Haute Autorité de Santé en termes de traitement pharmacologique de la
migraine ;
- faire une mise au point sur les abus médicamenteux portant sur les traitements de crises et le risque d’induire une céphalée chronique quotidienne ;
- discuter du rôle du pharmacien dans le bon usage des médicaments antimigraineux ;
- présenter les nouveaux médicaments antimigraineux qui pourraient être mis sur le marché dans les deux à trois ans.
Merchandising et médication officinale en libre accès : les raisons du succès !
10 heures-11 heures
Salle 3
Présenté par : Argos Consulting
Le libre accès de la médication officinale : une révolution ; en tout cas, une réelle évolution ! Pourquoi est-ce indubitablement un facteur de développement ? Qu’est-ce qui (ou qui) va pousser le client vers cette forme de proposition ? Quelles sont les règles à respecter au minimum pour que cet espace ne soit pas un no man’s land à produits, mais un réel levier de croissance pour l’officine ?
Pathologies hivernales : axes de traitement et de prévention en homéopathie
10 heures-11 heures
Salle 4
Présenté par : Sevene Pharma.
Le traitement homéopathique des pathologies hivernales prend en compte la manifestation des symptômes du patient, la stimulation de ses défenses immunitaires et le traitement du terrain. Pour répondre à une demande de prévention de ces pathologies, diverses solutions en homéopathie, oligothérapie et nutrithérapie peuvent être proposées. L’objectif est de dynamiser l’immunité et de stimuler les voies de drainage, c'est-à-dire les fonctions d’élimination de l’organisme, notamment l’axe de détoxification digestif.
Le Dr Sophie Scheffer présentera plusieurs situations et conseils possibles au comptoir, en insistant sur la prise en charge globale pour une meilleure efficacité du traitement.
Table Ronde. Pharmacien de santé publique : mission impossible ?
10 heures-11 heures
Salle 5
Présenté par : Le Quotidien du Pharmacien
Dans la majorité des problématiques de santé publique le pharmacien est impliqué. Le cadre général de ses missions le place en première ligne au sein de l'équipe des professionnels de santé. Grâce à une formation scientifique pluridisciplinaire de haut niveau, qu’il soit officinal, hospitalier, biologiste, industriel, universitaire ou autre, il agit et doit savoir agir encore plus, au sein de notre système de santé. Il est, pour les pouvoirs publics, un relais efficace pour diffuser des informations et recommandations de santé publique et pour favoriser la remontée d’informations du terrain vers les décideurs, jouant ainsi un rôle dans la veille et l’alerte sanitaires, mais aussi d'acteur. Il participe également aux campagnes nationales et internationales de santé publique : tabac, alcool, contraception, diabète, ostéoporose, drogues, vaccinations… L’enjeu aujourd’hui est de formaliser, développer et valoriser ces nouvelles missions de pharmacien de santé publique.
Les réponses du pharmacien face aux risques de la diarrhée du nourrisson
10 heures-11 heures
Salle 6
Présenté par : CVAO (Comité de Valorisation de l’Acte Officinal)
La prise en charge par le pharmacien d’une demande de conseil pour la diarrhée d’un nourrisson, voire d’un jeune enfant, est un acte, dont les enjeux sanitaires sont importants et les conséquences pour l’enfant et ses parents parfois catastrophiques. Le but de cette conférence sera d’étudier les éléments de cette requête et de réagir à des propositions de recommandations.
Regroupement : fatalité ou nécessité absolue ?
11 heures-12 h 30
Salle 1
Présenté par : Cabinet Fallourd
Qu’il soit choisi ou subi, le regroupement peut-être un formidable outil de développement. Dans un monde économique qui souffre, le regroupement apparaît comme un moyen de rationaliser le réseau tout en optimisant le service de qualité qu’attend la population. Pourtant, force est de reconnaître que les regroupements sont rares. Trop coûteux, trop complexes et trop risqués, tels sont les qualificatifs qui sont en général employés. Alors, que faut-il faire pour réussir son regroupement ?
Petits groupes, SEL, SA, réseaux, GIE… Parlons-nous !
11 heures-12 h 30
Salle 2
Présenté par : Le Cercle des Pharmaciens
Le Cercle des Pharmaciens prend la suite du Cercle du Carla, créé par Pierre Fabre. Un certain nombre de projets ont vu le jour parmi les adhérents, plusieurs ont mis en application les idées produites par le Cercle. L’analyse comparative de ces différentes organisations pour rester centrés sur le vrai métier de Pharmacien, rester indépendants et garantir l’avenir par une croissance soutenue, sera commentée par certains membres du bureau du Cercle des Pharmaciens. L’ambition du Cercle ? Rassembler ceux qui ont un projet comparable avec ceux qui ont déjà mis en œuvre de nouvelles organisations, pour échanger les « recettes gagnantes », trouver des solutions innovantes pour faire face aux nouvelles contraintes.
Contraception d’urgence : état des lieux et nouveautés
11 heures-12 h 30
Salle 3
Présenté par : HRA Pharma
La France est un pays qui connaît l’un des plus forts taux d’utilisation de la contraception au monde. En 2005, 73 % des femmes âgées de 15 à 54 ans et sexuellement actives déclaraient utiliser un moyen de contraception. Malgré cette forte couverture contraceptive, une grossesse sur trois est qualifiée de non prévue par les femmes, dont les deux tiers surviennent sous contraception. Dans ce contexte, le recours à la contraception d’urgence reste limité. Ceci s’explique principalement par la sous perception du risque de grossesse lié à un rapport non ou mal protégé et par la méconnaissance des modalités d’utilisation de la contraception d’urgence. De ce fait, les pharmaciens jouent un rôle très important auprès des femmes : conseil dans le choix d’une contraception, recommandations appropriées lors de la délivrance d’une contraception, information sur les différentes méthodes de rattrapage en cas de rapport mal ou non protégé, tout en précisant leurs modalités d’utilisation. La mise sur le marché par HRA Pharma d’une nouvelle contraception d’urgence orale, efficace jusqu’à 5 jours après un rapport sexuel non protégé et disponible sur prescription médicale, amène à renforcer l’information et la formation des pharmaciens d’officine dans ce domaine.
L’Europe de la pharmacie en marche
11 h 30-12 h 30
Salle 4
Présenté par : CNOP (Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens)
Le projet de directive relative aux soins transfrontaliers évoque la reconnaissance mutuelle des prescriptions. Cela nécessite une harmonisation du fond et de la forme dudit support thérapeutique. Pourquoi ne pas envisager, dans un premier temps un modèle type d’ordonnance européenne avant de reprendre les dispositions des résolutions successives du Conseil de l’Europe sur la classification des médicaments. L’un des aspects les plus concrets de l’Europe pour les pharmaciens est certainement la libre circulation des professionnels, qui a été encouragée par la construction du marché intérieur. Il importe aujourd’hui de faciliter cette mobilité sur le plan pratique et non plus juridique, par de nouveaux outils, tout en garantissant la sécurité des patients. C’est là tout l’objet de la « carte européenne de professionnel de santé. Le 2 juillet 2008, la Commission a présenté une proposition de directive relative à l’application des droits des patients en matière de soins de santé transfrontaliers. Cette proposition comprend trois piliers : garantir des soins de santé sûre et de qualité pour tous les patients, aider les patients à faire usage de leurs droits à des soins transfrontaliers et favoriser la coopération entre les systèmes de santé. L’objectif du deuxième pilier est la codification de la jurisprudence de la Cour de Justice (CJCE) et notamment la reconnaissance mutuelle des prescriptions. Pourquoi ne pas envisager, dans un premier temps, une harmonisation dudit support thérapeutique sous la forme d’un modèle type avant d’envisager l’harmonisation du fond et de reprendre, par exemple, les dispositions des résolutions successives du Conseil de l’Europe sur la classification des médicaments.
Table Ronde. PLFSS 2010 : régime minceur pour le médicament ?
11 h 30-12 h 30
Salle5
Présenté par : Le Quotidien du Pharmacien
Depuis 2006, les projets de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) successifs ont pesé lourdement sur l’économie des pharmacies. Plafonnement des marges arrière, baisses de prix, TFR, déremboursements, plusieurs leviers ont été activés pour tenter de remettre à flot les comptes de l’assurance-maladie. Quelles seront cette année les conséquences pour l’officine des mesures du PLFSS version 2010 ? La voie des baisses de prix sera une nouvelle fois privilégiée et devrait concerner les princeps, les génériques et les dispositifs médicaux. Autre mesure envisagée : la réduction du taux de remboursement de 35 % à 15 % d’une centaine de médicaments dont le service médical rendu est jugé faible ou insuffisant.
Prise en charge du patient diabétique et éducation thérapeutique : quoi de neuf ?
11 h 30-12 h 30
Salle 6
Présenté par : CHU de Nice
L’éducation thérapeutique (ETP) occupe une place centrale dans l’amélioration de la qualité de vie immédiate et à long terme des patients atteints de maladies chroniques, dont le diabète.
L’ETP est devenue une priorité des programmes de soins et suit une articulation rigoureuse autour de quatre axes relayés par des professionnels formés et dédiés à l’ETP (médecins, infirmières, diététiciennes) : diagnostic éducatif (connaissance du patient), définition d’objectifs réalistes et réalisables, mise en œuvre de séances collectives et/ou individuelles et évaluation individuelle terminale. L’orientation actuelle se fait vers un partenariat avec les réseaux locaux et les acteurs de santé environnants.
S’installer : les différents montages financiers et fiscaux
14 h 30-15 h 30
Salle 1
Présenté par : CAA (Conseils et Auditeurs Associés)
Dans un contexte économique où la pharmacie d’officine n’est pas épargnée, une question semble récurrente : est-il toujours opportun de s’installer ? Si oui, comment ? Et dans quelles conditions ? C’est pour tenter de répondre à cette grande interrogation que nous vous ferons partager nos expériences professionnelles et nos mises en garde sur le sujet.
Médication officinale les vrais chiffres des principaux marchés
14 h 30-15 h 30
Salle 2
Présenté par : IMS Health
Le marché de l’automédication est à un moment clé de son développement. Comment a-t-il affronté la crise ? Que deviennent les classes déremboursées, durant les deux années précédentes dans une conjoncture difficile ? Les prix des médicaments avec AMM non remboursés ont-ils baissé comme le souhaitaient les autorités de tutelle ? Le libre accès : mythe ou réalité ? Quelles en sont les conséquences et les implications pour le pharmacien ? IMS Health, observateur impartial des évolutions des 13 500 officines du réseau Pharmastat, livrera son analyse et son diagnostic. Chaque pharmacien pourra ainsi réévaluer sa politique d’achat, de stock et son offre produits à la lumière des vraies données des marchés OTC.
Les demandes de perte de poids : rôle du pharmacien
14 h 30-15 h 30
Salle 3
Présenté par : GSK Santé Grand Public
Nombreuses sont les personnes qui essaient de perdre du poids, en particulier chez les femmes. Toutes ne souhaitent pas s’en remettre d’emblée au corps médical. Il s’agit avant tout d’un engagement personnel visant à préserver sa santé. Même si l’appui régulier d’un professionnel de santé est important, la capacité de se prendre en charge est une condition de la réussite. Les candidats à la perte de poids se voient proposer d’innombrables moyens, parmi lesquels le meilleur côtoie le pire. Il est logique de mobiliser les pharmaciens pour encourager la lutte contre l’excès pondéral et orienter les patients vers des choix de traitements validés. La pharmacie peut aussi devenir un relais important pour sensibiliser aux enjeux de santé des personnes qui considéreraient leur surcharge pondérale comme un simple problème de confort ou d’esthétique.
Le pharmacien de proximité peut aussi redonner confiance à un obèse déçu par des expériences antérieures, raisonner quelqu’un qui espère une solution miracle, convaincre un sujet à risque de prendre au sérieux son état de santé. La motivation des personnes en surpoids peut être encouragée. Comment ? En leur facilitant, entre autres mesures, l’accès à des médicaments ne nécessitant pas d’ordonnance mais sécurisés par la délivrance officinale. Le rapport remis au gouvernement sur l’automédication souligne notamment le fait que le pharmacien soit proche du patient lui permet d’être l’interlocuteur privilégié en termes de prévention de certains risques encourus par le patient. Son rôle de conseil, d’information et d’orientation des patients fait de lui un des piliers du développement de l'automédication.
Nouvelles formes galéniques en aromathérapie
14 h 30-15 h 30
Salle 4
Présenté par : SID Nutrition
L’utilisation des huiles essentielles pures n’est pas souhaitable, car non dénuée de risques. L’innovation en galénique permet d’obtenir de nouvelles formes plus sûres du fait de la dilution, mais aussi plus simples et pratiques à mettre en œuvre. Les triglycérides à chaîne moyenne (TCM) constituent un excellent vecteur lipophile incolore, inodore pour le passage transcutané en usage externe. Les micro-émulsions, translucides en apparence, permettent de diluer les HE dans les tisanes ou boissons sans l’apparition de trouble. La microencapsulation sur bêtacyclodextrine est un moyen de mettre les HE sous forme pulvérulente. Les principes, des exemples et des applications sont présentés. Les renseignements utiles (matières premières, approvisionnement) et les astuces pour la réalisation au préparatoire sont également donnés. Découvrez ces solutions pour concilier efficacité, sécurité et rentabilité : en deux mots simples et pratiques.
Table Ronde. Le pharmacien, la coordination des soins, les territoires en 2010 : quelles articulations ?
14 h 30-15 h 30
Salle 5
Présenté par : CHU de Nice
Face aux changements de pratique et au développement de l'intersectorialité, les réseaux de santé, par nature, ouverts aux différents professionnels du secteur de la santé, doivent également s'adapter. L'expérience d'adaptation des réseaux de santé des Alpes Maritimes aux conditions du milieu s'appelle le Centre de Soutien aux Réseaux de Santé (CSRS).
Le CSRS vise l’efficience de l’organisation par territoire de santé, sur la base des ressources actuelles allouées aux réseaux du département. Il a pour objectif d’optimiser la productivité des réseaux de santé afin d’améliorer le parcours médico-psychosocial des personnes vulnérables identifiées parmi la population des réseaux adhérents au CSRS. La productivité étant entendue ici comme le rapport entre l’amélioration de la santé (ou du moins la prévention de sa détérioration) et la quantité de ressources déployées (en tenant compte de leur diversité au plan de la disponibilité et des coûts).
Prendre en charge le patient cancéreux en ville
14 h 30-15 h 30
Salle 6
Présenté par : Roche Pharma
Le lymphome est l’hémopathie maligne la plus fréquente, au 6e rang des cancers chez l’homme et chez la femme. Entre 1980 et 2005, l’augmentation annuelle d’incidence des lymphomes non Hodgkiniens (LNH) était de 2,7 % chez l’homme et de 2,9 % chez la femme. Actuellement, les taux d’incidence sont stabilisés, respectivement de 12,2 et 8,2/1 000 000. Le nombre de nouveaux cas annuels est de 10 000 (pour 320 000 nouveaux cancers) et le nombre de décès annuels (9e rang) est de 4 000 (pour 150 000 décès par cancer). Nous allons nous attacher dans cette présentation à présenter les traitements en insistant sur les différences entre les sous-types histologiques permettant un traitement véritablement individualisé. De nombreux aspects thérapeutiques (chimio + soins de supports) sont pris en charge en HDJ et en relation avec la ville, faisant du lymphome un véritable modèle de la cancérologie à venir.
Depuis les années 1980, l’incidence des cancers a quasiment doublé chez l’homme (+ 93 %) et fortement augmenté chez la femme (+ 84 %). A l’inverse, la mortalité par cancer en France a nettement diminué. La pathologie cancéreuse s’est ainsi transformée en une maladie chronique au cours de laquelle les patients souhaitent désormais concilier vie sociale et vie professionnelle. Avec la mise en place du Plan Cancer en 2003, la chimiothérapie à domicile est devenue une des priorités nationales. La mise à disposition ces dernières années de nouveaux traitements per os ou intraveineux facilite l’accès aux soins à domicile. Des recommandations de l’ANAES sont parues pour définir les profils des patients éligibles pour la chimiothérapie à domicile. Parallèlement, ce nouveau mode de prise en charge engendre une réorganisation profonde du parcours de soins impliquant à la fois les médecins, les pharmaciens hospitaliers et officinaux et d’autres professionnels de santé.
Comment capitaliser dans une holding de pharmacies indépendantes ?
16 heures-17 heures
Salle 1
Présenté par : HPI (Holding de Pharmacies Indépendantes)
L’avenir organisé par des pharmaciens entrepreneurs. L’ouverture du capital étant repoussée, une trentaine de pharmaciens associés réorganise leur profession par le biais d’une holding :
- certification ISO 9001,
- informatique commune,
- groupement d’employeur,
- centrale d’achat,
- site internet.
Venez découvrir des solutions pour rester indépendants et performants.
Micronutrition et phytothérapie : pour renforcer votre mission de santé !
16 heures-17 heures
Salle 2
Présenté par : PiLeJe
La nouvelle loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » (HPST) de juillet 2009 reconnaît pour la première fois le rôle de conseil du pharmacien, qui devient officiellement, à travers l’article 38, un acteur clé des soins de premier recours.
Pour développer ou renforcer cette mission de santé, de nombreuses possibilités s’offrent à lui aussi bien dans les domaines de la prévention et de l’éducation à la santé que pour certains soins curatifs. Il est clair que les équipes officinales vont s’ouvrir de plus en plus à de nouvelles dimensions, avec notamment une collaboration active avec des laboratoires proposant non seulement des solutions validées scientifiquement mais aussi adaptées à leur conseil et leur souhait de formation. A cet égard, le Groupe PiLeJe se positionne depuis près de 20 ans comme le laboratoire des professionnels de santé, avec des produits élaborés pour leur prescription et des formations correspondant aux spécificités de leur pratique. Fondateur de la micronutrition et acteur principal de la phytothérapie de préparation magistrale, PiLeJe souhaite continuer à apporter son savoir-faire à travers de véritables partenariats de compétence.
Mode d’emploi pour un nouveau paysage pharmaceutique : SEL et pactes d’associés
16 heures-17 heures
Salle 3
Présenté par : ACW Conseil
La baisse de rentabilité actuelle ou à venir, l’ouverture du capital à plus ou moins long terme, la dévalorisation du capital, la désinformation : autant de raisons de faire naître l’inquiétude chez le pharmacien d’officine. Faut-il se résigner ou s’adapter ? Le législateur a mis en place un arsenal juridique contenant autant d’outils que le pharmacien doit s’approprier au mieux de ses objectifs et de son projet d’entreprise. Moyennant une nouvelle approche de la concurrence, le paysage pharmaceutique s’en trouvera transformé. Les outils de cette nouvelle indépendance : les SEL et les pactes associés.
Éducation thérapeutique et post infarctus : à tout cœur !
16 heures-17 heures
Salle 4
Présenté par : CHU de Nice
L'infarctus du myocarde est une, sinon la principale cause de mortalité dans les pays riches. D'importants progrès ont été réalisés dans sa prise en charge en 25 ans, avec une mortalité hospitalière passant de 30 % à moins de 5 %.
Les problèmes essentiels restant sont :
- Le délai de prise en charge (la privation du myocarde en oxygène peut se traduire dans 1/3 des cas par une arythmie ventriculaire grave équivalent d'arrêt cardiaque qui ne peut être traitée que par une défibrillation donc en présence d'une équipe médicale d'urgentistes structurée) ;
- La prévention secondaire qui nécessite une bonne compréhension de la situation par le malade (dans ce domaine tous les acteurs de la santé ont un rôle important à jouer) : la sensibilisation du patient à son traitement qui va durer toute sa vie, la surveillance des effets indésirables, la prévention des interférences avec d'autres traitements sont autant de points qui peuvent permettre une meilleure complaisance et assurer un bon pronostic après infarctus du myocarde. L’éducation thérapeutique du patient vise notamment « à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec la maladie chronique. Dans ce processus complexe et multidisciplinaire, le pharmacien doit jouer un rôle dans le cadre du suivi du traitement et de l’observance médicamenteuse.
Le projet PRIM AZUR a pour objectif d’évaluer l’impact d’un dispositif formalisé, multidisciplinaire, ville-hôpital sur l’observance et la réduction des facteurs de risques vis-à-vis des stratégies de prévention secondaire de syndromes coronaires aigus. Ce projet associe les centres hospitaliers d’Antibes, Cannes et Nice. L’objectif est de démontrer le rôle majeur du pharmacien dans le suivi des traitements chroniques des patients en favorisant notamment leur observance thérapeutique.
Table Ronde. Préparateurs et préparations magistrales : quel avenir ?
16 heures-17 heures
Salle 5
Présenté par : FIP (Fédération Internationale Pharmaceutique)
La réglementation encadrant la réalisation des préparations a fait l’objet d’évolutions récentes destinées, d’une part, à renforcer leur qualité, leur traçabilité et, d’autre part, à recentrer l’activité des pharmaciens sur des préparations qui ont toute leur place dans l’arsenal thérapeutique.
Les bonnes pratiques de préparations (publiées en Novembre 2007), opposables aux pharmaciens hospitaliers et officinaux permettent aux pharmaciens de maîtriser la qualité et la sécurité des préparations. Les préparations répondent ainsi à un réel besoin de santé publique pour lesquelles les pouvoirs publics ont souhaité renforcer la sécurité sanitaire.
Le « statut du préparateur » date de 1946. A cette époque quelques centres de formations professionnelles ont vu le jour, dont celui de Nice. La préparation tenait alors une place très importante dans la formation. Suppositoires, pilules, potions, paquets, élixirs étaient des formes courantes. Aujourd’hui, la préparation n’occupe plus qu’une faible partie de l’enseignement dispensé aux futurs préparateurs en pharmacie. En revanche, les formes pharmaceutiques et le matériel ont évolués : logiciels, balances électroniques, imprimantes, gélules, émulsions, gels… L’accent est mis sur le respect des Bonnes Pratiques de Préparations : qualité, traçabilité et sécurité.
Iatrogénie médicamenteuse chez la personne âgée : comment agir ?
16 heures-17 heures
Salle 6
Présenté par : Centre Régional de Pharmacovigilance
Le risque iatrogène médicamenteux a un réel impact en terme de santé publique de par ses conséquences dans la population âgée. Une cause médicamenteuse doit être systématiquement évoquée devant toute altération de l’état de santé d’une personne âgée dont l’explication n’est pas évidente. Les signes sont souvent peu spécifiques et la recherche étiologique médicamenteuse tient compte de critères chronologiques précis.
Quatre facteurs de fragilité sont identifiables : la polymédication (dont l’automédication), les modifications des paramètres pharmacologiques, le manque de coordination dans le suivi médical, et les handicaps. Les principales classes médicamenteuses incriminées sont celles les plus prescrites dans cette population (psychotropes, médicaments cardiovasculaires, antalgiques…). Il faut avoir présent à l’esprit l’ensemble de ces facteurs de risque au moment de l’instauration, de la surveillance ou de la poursuite du traitement médicamenteux afin de limiter la survenue d’événements indésirables.
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A la rencontre du « Quotidien »
VENDREDI 13 NOVEMBRE 2009
A la rencontre du « Quotidien »
Un réseau officinal entre soleil et ombre
Un Forum des pharmaciens face à la « grande bleue »
Nice, la belle attractive
SAMEDI 14 NOVEMBRE
Au plaisir des golfeurs et des mélomanes
DIMANCHE 15 NOVEMBRE