La quantité d’allergène qui déclenche la réaction allergique est extrêmement variable d’un sujet à l’autre (d’un facteur 1 à 100 000…) et le délai de survenue des symptômes est variable, de quelques secondes parfois, de quelques minutes le plus souvent, à 2 ou 3 heures.
L’allergie alimentaire est surtout extra-digestive, se manifestant au niveau de la peau et/ou des muqueuses, de l’oropharynx, ou encore des voies respiratoires. Elle peut, mais cela est plus rare, provoquer des symptômes concernant l’appareil digestif (estomac, intestins). Les signes cliniques varient en nature et fréquence selon l’âge. D’une façon schématique :
Enfants
Les signes revêtent la forme d'une rhinite, d'un asthme, de prurit ou d’urticaire localisée ou généralisée et parfois associée à un œdème, d’une poussée d’eczéma atopique (très fréquent en cas d’allergie alimentaire : entre leur naissance et un an, 80 % des enfants allergiques à un aliment déclarent des manifestations de ce type contre moins de 4 % après l’âge de 15 ans), de troubles digestifs peu significatifs devant faire penser à une réaction allergique surtout si l’un des parents est lui-même allergique : douleurs abdominales associées à des coliques et à des pleurs fréquents, reflux gastro-œsophagien du nourrisson, vomissements, troubles du transit (constipation, diarrhées).
Adultes
L'allergie de l’adulte peut se manifester par un syndrome oral (démangeaisons au niveau du palais et de la gorge, gonflement des lèvres) apparaissant souvent après la consommation de fruits crus allergéniques, de l’urticaire, une rhinite allergique ou une crise d’asthme, mais aussi des manifestations digestives (douleurs abdominales ou diarrhées).
Le diagnostic d’allergie alimentaire est établi après un bilan allergologique comprenant une anamnèse minutieuse et divers examens.
L’interrogatoire porte sur les antécédents personnels et familiaux d’allergie, les circonstances de survenue des symptômes (aliments consommés et leur composition, activité physique associée aux réactions allergiques, etc.), les éventuels traitements médicamenteux en cours.
Certains examens sont parfois réalisés : tests cutanés (prick-tests à lecture immédiate ou patch-tests à lecture retardée), dosage sanguin des immunoglobulines E spécifiques à un allergène, tests de provocation orale (ingestion de très petites quantités de l’allergène suspecté pour observer la réaction clinique). Le diagnostic est confirmé par la disparition des symptômes après suppression de l’allergène suspecté dans l’alimentation et, a contrario, par la réapparition des signes après une nouvelle ingestion de l’aliment concerné (effectuée sous surveillance médicale).
L’allergie alimentaire est surtout extra-digestive, se manifestant au niveau de la peau et/ou des muqueuses, de l’oropharynx, ou encore des voies respiratoires. Elle peut, mais cela est plus rare, provoquer des symptômes concernant l’appareil digestif (estomac, intestins). Les signes cliniques varient en nature et fréquence selon l’âge. D’une façon schématique :
Enfants
Les signes revêtent la forme d'une rhinite, d'un asthme, de prurit ou d’urticaire localisée ou généralisée et parfois associée à un œdème, d’une poussée d’eczéma atopique (très fréquent en cas d’allergie alimentaire : entre leur naissance et un an, 80 % des enfants allergiques à un aliment déclarent des manifestations de ce type contre moins de 4 % après l’âge de 15 ans), de troubles digestifs peu significatifs devant faire penser à une réaction allergique surtout si l’un des parents est lui-même allergique : douleurs abdominales associées à des coliques et à des pleurs fréquents, reflux gastro-œsophagien du nourrisson, vomissements, troubles du transit (constipation, diarrhées).
Adultes
L'allergie de l’adulte peut se manifester par un syndrome oral (démangeaisons au niveau du palais et de la gorge, gonflement des lèvres) apparaissant souvent après la consommation de fruits crus allergéniques, de l’urticaire, une rhinite allergique ou une crise d’asthme, mais aussi des manifestations digestives (douleurs abdominales ou diarrhées).
Le diagnostic d’allergie alimentaire est établi après un bilan allergologique comprenant une anamnèse minutieuse et divers examens.
L’interrogatoire porte sur les antécédents personnels et familiaux d’allergie, les circonstances de survenue des symptômes (aliments consommés et leur composition, activité physique associée aux réactions allergiques, etc.), les éventuels traitements médicamenteux en cours.
Certains examens sont parfois réalisés : tests cutanés (prick-tests à lecture immédiate ou patch-tests à lecture retardée), dosage sanguin des immunoglobulines E spécifiques à un allergène, tests de provocation orale (ingestion de très petites quantités de l’allergène suspecté pour observer la réaction clinique). Le diagnostic est confirmé par la disparition des symptômes après suppression de l’allergène suspecté dans l’alimentation et, a contrario, par la réapparition des signes après une nouvelle ingestion de l’aliment concerné (effectuée sous surveillance médicale).
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