Quelques définitions

Publié le 17/03/2014

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Le terme de « conjonctivite » désigne une atteinte du segment antérieur de l’œil se traduisant par l’inflammation de la conjonctive, c’est-à-dire de la membrane muqueuse transparente qui tapisse l’intérieur des paupières et la sclère (« blanc » de l’œil) - sans recouvrir toutefois la cornée -. Cette membrane produit un mucus qui entre dans la composition du liquide lacrymal permettant la lubrification de la surface de l’œil.

Cette inflammation, généralement bilatérale, entraîne une hyperhémie conjonctivale (les yeux sont « rouges »), un larmoiement souvent handicapant voire des sécrétions conséquentes au point d’agglutiner les cils, des démangeaisons oculaires, des douleurs (impression de sentir du « sable » dans l’œil) ou une sensation de picotement dans l’œil, une fatigue oculaire avec vision parfois floue, et elle peut s’associer à un chémosis (œdème de la conjonctive se caractérisant par un bourrelet de forme circulaire situé autour de la cornée) et/ou à un œdème palpébral (œdème des paupières).

Aussi banale qu’elle peut être contagieuse lorsqu’elle a une origine infectieuse, la conjonctivite reste, en général, sans danger pour la vision en l’absence de complication (kératite, etc.). Elle peut être provoquée par un virus (conjonctivite virale), une bactérie (conjonctivite bactérienne), une allergie (conjonctivite allergique) ou encore par une irritation oculaire dont l’origine varie. L’étude des sécrétions oculaires montre que la conjonctivite a, chez l’adulte, une étiologie bactérienne dans 40 % des cas, virale dans 36 % des cas, et autre (y compris allergique) dans 24 % des cas ; chez l’enfant, son étiologie est très majoritairement bactérienne (78 % des cas), virale (13 % des cas) et rarement allergique (2 % des cas).