Les doses d’UV calculées par un capteur cutané connecté

Une application mobile pour bronzer sans risque

Publié le 12/05/2016

Article réservé aux abonnés

Depuis plus de trente ans, La Roche-Posay s’est donné pour mission de sensibiliser le grand public aux risques de l’exposition solaire, et notamment des cancers de la peau. Cette année, il l’incite à adopter une attitude responsable avec le premier capteur UV connecté flexible.

Avec My UV Patch, La Roche-Posay ouvre la voie d’une nouvelle génération de beauté connectée. Pour relever le défi de la conception technique du capteur exclusif du patch, l’Oréal s’est associé à son incubateur technologie installé aux États-Unis. Il est le pionnier des systèmes électroniques flexibles intelligents pour l’analyse des données biométriques.

La Roche-Posay a également collaboré avec l’agence My Studio Factory qui développe des solutions digitales majeures, pour mettre au point l’application en ligne. Elle fournit aux consommateurs les informations et les conseils pour profiter du soleil sous contrôle.

« Pour la première fois, ils peuvent, en portant un capteur cutané extrafin et confortable, mesurer avec précision les doses d’UV qu’ils reçoivent lors de l’exposition solaire, explique Guive Balooch, directeur de l’incubateur l’Oréal Recherche. Les technologies précédentes se contentaient de donner une indication de la dose horaire d’UV reçue par les usagers porteurs d’un dispositif rigide. Avec My UV Patch, la difficulté était de récupérer les données et de les analyser avec cohérence pour aider chaque utilisateur à adopter la bonne protection solaire. »

Le patch, d’une surface de 2,5 cm2, est constitué d’un circuit électronique imprimé sur un film souple extrafin (50 micromètres), étanche et transparent, qui adhère à la peau.

Ce circuit intègre des colorants photosensibles qui jouent le rôle de dosimètres, la couleur change en fonction de la dose d’UV reçue. Il permet de mesurer en temps réel les doses d’UV instantanées et cumulées sur plusieurs heures et même plusieurs jours. Il se porte sur le dos de la main pendant une durée jusqu’à cinq jours. Les utilisateurs peuvent dormir, se doucher ou nager tout en gardant le capteur, mais aussi appliquer leur protection solaire dessus.

Une simple photo dès la pose du patch

L’application est lancée à partir d’une photo du patch prise sur smartphone (Android ou iOS) ; il suffit de suivre les instructions pour créer son profil. L’application analyse ensuite les mesures recueillies par le capteur cutané et les compare aux données personnelles enregistrées par l’utilisateur, telles que son type de peau, son phototype, sa localisation, la météo.

Elle l’informe de la dose d’UV reçue en temps réel et l’aide à adopter les bons gestes de protection : quel soin photoprotecteur Anthelios choisir, avec quel SPF, quand le réappliquer. Elle rappellera quand procéder au prochain contrôle du patch et créera une synthèse du profil de l’utilisateur. Ce patch est l’auxiliaire le plus innovant de la Roche-Posay dans sa mission d’éducation et d’optimisation à une meilleure pratique du soleil.

Le patch sera remis gracieusement par les dermatologues et les pharmaciens partenaires dès le mois de juin. « L’objectif est de réaliser un test pour obtenir un retour en temps réel sur l’expérience de l’utilisateur, évaluer l’évolution des comportements au soleil, et pour optimiser cet outil en vue d’une diffusion massive l’an prochain » promettent les équipes de La Roche-Posay.

D’après une conférence de presse de la Roche-Posay.

Christine Nicolet