Évolution des salaires

Les métiers de la pharmacie mieux rémunérés

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Publié le 23/05/2016
Les conclusions du cinquième Baromètre réalisé par Appel Médical, n° 1 français du recrutement et du travail temporaire médical, paramédical et pharmaceutique, sont sans équivoque : entre 2010 et 2015, les salariés de la pharmacie (adjoints, remplaçants et préparateurs) sont, parmi les professionnels de santé, ceux qui ont vu leur rémunération le plus augmenter.
Entre 2010 et 2015, le salaire des préparateurs a augmenté de 12 %

Entre 2010 et 2015, le salaire des préparateurs a augmenté de 12 %
Crédit photo : Phanie

3 417 euros, tel était, en 2015, le salaire brut mensuel moyen des pharmaciens (adjoints et remplaçants intérimaires). Voilà l’un des enseignements de la cinquième édition du Baromètre Appel Médical des salaires de la santé. Au-delà des seuls salariés pharmaciens, ce sont plus globalement les métiers de la pharmacie qui arrivent en tête des évolutions salariales entre 2010 et 2015.

Calculé en salaire brut mensuel (hors congés payés, indemnités de fin de mission et primes), le salaire moyen des pharmaciens a ainsi augmenté de 6 % par rapport à 2010. Seuls les kinésithérapeutes (+ 7,1 %), les techniciens de laboratoires (+ 8,9 %) et les agents hospitaliers (+ 8,7 %) ont fait mieux durant la même période.

Le salaire des préparateurs augmente de 12 %

Mais dans les officines, la palme revient sans nul doute aux préparateurs. L’augmentation du salaire des préparateurs en pharmacie, entre 2010 et 2015, est évaluée par Appel Médical à 12 %, soit la plus forte hausse de salaire constatée dans l’édition 2016 du baromètre. La fiche de paie des préparateurs, qui affichait en moyenne 1 757 euros en 2010, est ainsi passée à 1917 euros en 2015.

Pour le n° 1 français du recrutement et du travail temporaire médical, paramédical et pharmaceutique, cette « hausse s’explique par le caractère pénurique du métier : alors que la profession enregistre de nombreux départs à la retraite, de moins en moins de jeunes sortent diplômés des CFA ».

Un effet « ciseau », par ailleurs renforcé par le fait que les apprentis préparateurs ont de plus en plus de mal à trouver une officine prête à les accueillir. « Les officines déjà en sous-effectif peinent à trouver le temps nécessaire pour former les jeunes », commente Appel Médical.

L’étude menée par Appel Médical a été réalisée sur la base des salaires réels relevés sur 557 302 contrats de mission d’intérim.

D.D.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3267
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